© David Simard
Printemps 2012. La grève étudiante bat son plein. Ce qui avait commencé comme une simple lutte contre la hausse des frais de scolarité se transforme rapidement en une rébellion contre le gouvernement libéral et prend dangereusement l’allure d’une révolte généralisée. La jeunesse québécoise monte aux barricades et c’est moi qui l’y conduis. C’est moi qui anime et fais se mouvoir les foules dont la colère tire le Québec de son sommeil tranquille. J’ai vingt-deux ans à peine et je suis déjà un cauchemar pour les défenseurs de l’ordre établi. On m’appelle GND.
Alors que la grève, au fur et à mesure qu’elle prend de l’ampleur, se mue en un monstre hors de tout contrôle, je me trouve aspiré dans une légende évoquant tous les démons de l’engagement politique au Québec. Cette épopée dont je suis devenu le héros malgré moi, il me faudra pourtant la mener jusqu’au bout. J’ai donné ma parole au peuple. Je compte bien la tenir.
Bande annonce de Tenir parole
https://vimeo.com/209971457
Lancement du livre
Photos du lancement
Lectures par Jeanne Bilodeau
Soirée de célébration des 5 ans de la maison d'édition
Allocution de Clément Courteau
REVUE DE PRESSE
« Un souffle passionnel d'une belle hauteur poétique. »
René Cochaux s'entretient avec Annika Parance
« Entre trahisons, manipulations, querelles intestines et épisodes de violence, le premier roman de Courteau et Leguerrier, d'une intensité dramatique inouïe, nous transporte dans les coulisses (fabulées) de la CLASSE en plein Printemps érable. »
Tenir parole figure dans la sélection des 100 livres d'ici pour un été inoubliable.
Éric Chouan s'entretient avec Louis-Thomas Leguerrier
« Nous sommes extrêmement intrigués par ce roman de spéculation politique qui met en scène une version fictive de Gabriel Nadeau-Dubois pendant le Printemps Érable, alors qu’il se lance dans un « parcours de perdition ». Étrange objet écrit à quatre mains, ce livre promet de faire jaser et de nous faire revenir sur notre propre perception de cette époque charnière dans l’histoire récente des luttes étudiantes. »
« On retient de ce roman la maîtrise de l’écriture et la pertinence du tableau qui est brossé. »
« ... cette exofiction au ton oscillant entre la parodie et le thriller politique raconte la grève étudiantede 2012 de l'intérieur (...) Courteau et Leguerrier ne délirent pas lorsqu’ils rappellent que le principal terrain d’affrontement de la grève aura été celui de la télé, de la radio et des journaux, donc surtout celui des images et des mots, employés pour disqualifier l’adversaire. »
« À la lecture du roman, on sent inévitablement la grande solitude qui tenaille le personnage de GND. Courteau répond que c’est un classique pour toute personne au sommet d’un mouvement social: "Il était le seul à pouvoir faire ce qu’il faisait. Et cette solitude augmente au fil du temps dans le roman…" »